« Oui à la Route du Littoral sécurisée et gratuite qui sera le chantier prioritaire de la mandature. | Accueil | Oui à un Centre Hospitalier Universitaire (CHU) pour une meilleure qualité des soins et un développement de la formation et de l’emploi dans le secteur médical (médecins, infirmiers) et paramédical. »

22 février 2010

Commentaires

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C'est une urgence. Pourquoi la commission TIC de la Région n'a-t-elle pas négociée de la bande passante avec ANRT (Agence Nationale de réglementation destélécom) pour développer les technologies Wimax et Wibro (Wifi Broad Band) pour désenclaver les zones difficilement accessible?

La Réunion serait la plateforme idéale pour la Recherche et Développement in situ des technologies hauts débits par voies hertziennes et non filaires à venir.

Malheureusement l'UMTS est plus ou moins abandonné mais la distribution via GSM xx, le futur de la distribution multimédia interactive monovecteur (TV+Tél. mob+radios) est l'avenir.

La réunion a des jeunes prêts à mordre à pleine dents dans le développement de l'Interactivité de demain, alors qu'attendons, nous?

Monsieur le candidat, Très sensible au développement d'Internet comme ex-chercheur Internet en retraite, je suis convaincu de la nécessité de mettre Internet à la portée de tous.

Je vous ai joint l'extrait du cahier des charges de l'ANRT, qui confirme la position de monopole de France Télécom, même si d'autres liaisons câbles comme prévu, se font avec la Réunion.

D'après le document, Il semble que le GIX sera toujours contrôlé par France Télécom. Envisagez-vous la création d'un GIX hors FT géré par une SEM par exemple pour permettre une véritable concurrence, car cela serait la seule solution?

Note : aucun opérateur ne prendrait le risque financier, le marché réunionnais étant trop restreint.

Extrait du document de l'ANRT :

France Télécom est le seul opérateur actif sur les marchés de services en France à être
membre du consortium du seul câble reliant aujourd’hui la Métropole à la Réunion (SAFE).
S’il a conservé jusqu’au début de l’année 2008 une exclusivité, au moins de fait, pour la
commercialisation de capacités sur ce câble, d’autres membres du consortium sont
aujourd’hui en mesure de proposer aux opérateurs alternatifs réunionnais des offres de
capacité concurrentes de celles de l’opérateur historique. L’Autorité de la concurrence
souligne dans son avis que «
chaque opérateur membre du consortium (tels que […] les
opérateurs Belgacom et Malaysia Telecom pour le câble SAFE) est en mesure de vendre de la
capacité aux opérateurs fixes et mobiles actifs
[…] ». Dans les faits, la grande majorité des
opérateurs alternatifs réunionnais ont conclu des accords d’achat d’IRU sur le câble SAFE
avec d’autres membres du consortium. Ainsi les ventes de capacité sur le câble SAFE par
France Télécom aux opérateurs alternatifs réunionnais sont désormais sensiblement
inférieures à celles réalisées par d’autres membres du Consortium.
En revanche, concernant les prestations de complément terrestre à la Réunion, les opérateurs
alternatifs ne disposent aujourd’hui d’aucune autre solution technique que de recourir aux
offres de France Télécom, puisqu’ils ne peuvent récupérer directement leur trafic dans la
station d’atterrissement du câble, aucune solution d’hébergement n’étant envisagée.
Aujourd’hui, seule France Télécom est techniquement en mesure de proposer une offre
permettant d’acheminer le trafic entre la station d’atterrissement du câble et un point de
livraison (permettant l’interconnexion avec les réseaux des opérateurs alternatifs) puisqu’elle
a seule accès à la station d’atterrissement du câble SAFE. Ainsi, comme le souligne l’Autorité
de la concurrence dans son avis, « e
n pratique, les opérateurs de communications
électroniques qui achètent des capacités sous-marines à un autre membre du consortium sur
l’un de ces trois câbles sous-marins doivent tout de même acheter, en plus, la prestation de
complément terrestre à France Télécom
». Son contrôle exclusif sur le complément terrestre
pourrait par ailleurs permettre à France Télécom de renforcer abusivement sa position sur le
segment sous-marin par effet de levier ; les deux prestations de « capacité sur le câble » et de
« complément terrestre » étant sans valeur si elles ne sont pas associées l’une à l’autre.

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